Hamas (1/7) (Gn 6.11 à Es 53.9) ou la violence, que nous enseignent les Écritures
Le mot ‘Hamas en hébreu חָמָס existe 60 fois dans 59 versets. Il nous parle très précisément de la violence, de la barbarie, du viol, du terrorisme et de plein d’autres choses abominables que les hommes sont capables de produire sous l’influence de Satan, lui-même.
La première fois où le mot hébreu ‘hamas apparaît, c’est dans Gn 6.11 où il est écrit : …car ils ont rempli la terre de violence. En hébreu, la racine hébraïque primitive ‘heth-mém חמ nous parle de tout ce qui est obtu, courbe, chaud, obscur; enveloppant, saisissant,… tout ce qui échauffe, tant au propre qu’au figuré, l’ardeur génératrice mais aussi la passion amoureuse, la colère, etc… En hébreu, la racine ‘héth-mém חמ avec le rajout de la lettre shin שׁ donne le chiffre 5 comme les 5 doigts de la main qui peuvent permettre appréhender, de saisir et de faire. C’est donc là, une excellente chose sauf si c’est pour faire le mal. En hébreu, la racine ‘héth-mém חמ avec le rajout de la lettre hé ה donne חַמָּה le soleil ou la chaleur, חֵמָה la fureur ou plutôt l’ardeur de fureur, etc… La racine ‘héth-mém חמ, avec le rajout du signe final samékh ס (signe du mouvement circulaire) donne le mot hébreu ‘hamas חָמָס qui nous parle, en réalité, d’une ardeur oppressante cruelle, perverse, barbare et abominable au travers de l’homme lui-même.
On peut affirmer que c’est là, la porte ouverte à l’influence même de Satan qui veut détruire. Enfin, il existe aussi en hébreu le verbe ‘hamas חָמָס <02554> . Celui-ci existe dans 8 fois dans 8 autres versets. Ce verbe veut dire : faire violence, nuire, violer, détruire. L’hébreu est très riche dans son développement. Par contre, en arabe, ce mot a perdu tout le sens intellectuel que la racine hébraïque a développé. En arabe, le mot ‘hamas ne signifie plus que : se corrompre, se gâter, se putréfaire… … Dans la version fançaise LSG, le mot ‘hamas est traduit par violence 44 fois, 8 fois par l’adjectif violent(e), 4 fois par faux (4 fois), 1 fois par injustice, 1 fois par brigand, 1 fois par outrage et enfin 1 fois par pillage. Nous constatons donc en final que nos traductions françaises ne sont pas toujours fidèles au texte hébreu et peuvent manquer de pertinence… C’est dommage. Mais Yéshoua a dit : je me laisserai trouver par celui qui me cherche…
Soyez bénis et fortifiés.